À paraître un roman de science-fiction française épique et philosophique

Illustration placeholder pour le premier épisode d'une saga de science-fiction française épique et philosophique


Pour fendre le néant, il ne pouvait y avoir qu’une lumière : la sienne.

S’il n’est pas temps de révéler le titre du livre, il m’est tout à fait possible d’en parler. Ce roman long de 120 000 mots sera le premier épisode d’une saga de science-fiction épique et philosophique. Il sera quatre fois plus conséquent que Les Insomniaques.

Il sera une étape capitale dans le projet des Interstices et révèlera un univers singulier et massif, celui du Oïtl.

L’objectif est de bâtir une référence de la science-fiction française au long de la construction de cet univers. Oïtl sera le théâtre de mélange de plusieurs genres, de la science fiction au fantastique en passant par le surréalisme et le réalisme magique. Pour arriver à ce but, vous découvrirez de nombreux épisodes de la saga et tout un tas de romans de l’univers étendu.

Pour le moment, j’ai écrit le livre, bien avancé dans sa correction, pas encore mis en page. Il sera la priorité après la sortie des Insomniaques, la prochaine étape de la communication des Interstices.

Et plutôt que d’en faire une description évasive, je vais vous offrir quelque chose de concret.

Un extrait.

Extrait exclusif du premier roman de science-fiction française dans l’univers du Oïtl :

« Je regarde derrière l’écran qui sépare la Rémanence du reste du monde, et j’ai l’impression de ressentir ce qui s’est produit. Quelqu’un a trahi ses convictions, là-derrière. Avant même de pénétrer dans la Rémanence, je sais déjà que ça va être difficile à vivre. Il faut en avoir le cœur net.

Quand j’entre dans la scène, je ne suis pas surpris, cela suinte la colère, le remords et la culpabilité. En contraste, je ressens comme une pointe de fierté vers l’arbre. Deux hommes se tiennent l’un devant l’autre. L’un, cheveux noir de jais, manteau bleu long et couvert de sang. L’autre, cheveux mi-long châtain, vêtu d’un manteau de cuir brun et écharpe ocre au cou. C’est Marcheur.

Ils se toisent, le cavalier serre nerveusement une épée dont la garde est ornée d’un morceau d’étoffe venant de son écharpe. L’air est lourd, chargé d’une tension qui dépasse les mots. Ce n’est pas une scène de combat, mais un moment de rupture, où chaque regard, chaque geste, porte le poids d’un choix irréversible. L’un des deux hommes — Marcheur — a l’air de vouloir renoncer à quelque chose qui le définissait. L’autre, lui, incarne la rigidité d’un devoir ou d’une idéologie qui n’admet pas la faiblesse.

Je sens leurs émotions me traverser comme une lame : la honte de Marcheur, la colère froide de l’autre, et surtout, cette résignation qui les unit malgré tout. Comme si, au fond, ils savaient tous les deux que ce moment était inévitable, que leurs chemins divergeaient depuis longtemps déjà. L’arbre, témoin silencieux, semble absorber leur douleur, ses branches noueuses étirées vers le ciel comme pour retenir quelque chose qui s’échappe.

Je ressors de la Rémanence la gorge nouée. Ce n’était pas seulement un souvenir. C’était un morceau d’âme abandonné, un choix qui a scellé des destins. Et moi, je ne suis qu’un spectateur, un passeur qui porte désormais ce fardeau sans même savoir pourquoi. »

Pour en savoir plus :

La suite de ce roman de Science fiction française ? Lorsque je serai prêt.

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